jeudi 28 février 2008

Grève générale

Bonjour,


Si vous suivez l'actualité camerounaises, vous savez peut être qu'il y a des grèves musclées au Cameroun.Ce qui était à l'origine une grève contre la hausse du pétrole à tournée en grogne contre le président en place depuis 26 ans. Ces évènements ont fait 20 mort à Douala bastion traditionnel de l'opposition et des voitures brûlent dans les grandes villes.
Isolé dans le quartier blanc je suis l'évolution à la radio et, de temps en temps, on entend des coups de feu de la police.Ca fait bizarre.

Je rentre du village qui ne doit pas être au courant des évènements.Gouté ne communique avec l'extérieur que par la piste et lesBayamSalam (buy theme sell them) qui leur achète leur production pourdes clopinettes et leur revendent ce que le village ne peut produire:whisky, savon, médicament, vaisselle, pétrole, vêtements...A part cela le village est en autosuffisance. Il n'y a pas de misèremais les gens travaillent très dur au champ.


Il n'y a ni eau ni électricité (cela va de soit), je me lave au seaudans une cabane en bois ou à la source (mais suivant les heures elleest ou non réservée aux femme), on mange à la lampe à pétrole ce quifait qu'a huit heure il fait noir et qu'a neuf on est couché.Les premières nuits j'ai partagé ma chambre avec une poule, cothurneexemplaire. Par contre la deuxième chambre est investies par les ratscontre lesquels je suis parti en guerre avec deux tapettes à souris.Pour l'instant j'en ai eut 4.La journée je fait du repérage de zone en forêt, des enquêtes, et dufoot avec les jeunes du villages.


La route pour y aller est l'une des plus dangereuse d'Afrique car entrès mauvaise état et parcourues par les grumiers. Pour me rassurer maceinture est inutilisable et le chauffeur que j'observe dans le rétrofait des sommes de quelques secondes dans les lignes droites.Après 100Km on quitte le goudron ce qui réveille le chauffeur maisnous plonge dans des nuages de poussière quand on croise les camions.
Le retour dans les transport en communs sera plus folclo. Le bus est unesorte de montagne russe à l'africaine. Dans les montées il peine etgrince de partout et dans les descentes il s'emballe et rebondit debosse en bosse, à peine en contact avec le sol.


On a passé le premier soir au bar d'une scierie. Après quelques bières, lesforestiers nous racontent les guerres civiles auxquelles ils ontassisté dans les pays ou ils ont travaillé.L'ambiance est bizarre, on les quitte à 10h, ils passeront la nuit au bar.


Bon il me reste plein de trucs à raconter mais j'ai pas trop le tempset il faut en garder pour plus tard.

mardi 12 février 2008

Si près du but (ho ho, calembours)


Et oui, le cameroun a échoué sur la dernière marche contre l'égypte.
Dans la salle les hommes sont tendus, les femmes hystériques.

Sur le chemin du retour, on va à contre courant d'une marée humaine qui quitte le centre de Yaounde ou le mach était projeté.
On nous demande si on est égyptien, on dit que non, on nous dit que ça va alors mais que si il y a un égyptien dans yaounde il est mort.

"L'écran géant" de la demie final contre le Ganah (1/0), après le mach c'est h'ystérie général.

Dimanche je suis allé au club France avec mon maître de stage et sa famille. Outre le nom, ce qui est bizarre c'est que c'est un véritable Club Med au milieu des quartiers pauvres.
Ah le temps béni des colonies!

Lundi j'ai mangé chez Ibrahim (le cuisinier de Guillaume), c'était vraiment sympa. Dans un bas fond humide et sale on découvre une petite maison deux pièces ou on mange par terre. Le repas est bon, de l'okok (pâte de feuilles, d'arachide et de noix de palmes) du poissons sauce noir (faites avec des condiment brûlés) et un tubercule blanc.
Les filles de Guillaume font une comédie, elles aiment pas, les blancs sont gênés les noirs rient.
Après, on joue de la guitare. Ibrahim m'apprend un morceau et me prête une guitare pour la durée du stage.

En fait je pars Jeudi au village donc pour les hypopotammes c'est un peu prématuré.


A bientôt.

jeudi 7 février 2008

Nez qui coule.

Bonjour,

Je suis à yaounde depuis lundi avant de partir en forêt la semaine prochaine. Dans l'avion, le film de Georges Clooney était minable et le programme d'échec pas très fort, j'ai donc pu regarder le désert. C'est fou comme c'est grand est vide. (Je me rend compte de la banalité de cette phrase).

L'arrivée c'est bien passé, il y a des gens et des voitures dans tous les sens et tout ce petit monde circule selon des règles peu compréhensibles au premier abord. En fait le code de la route est très simple, "c'est le plus gros et plus entreprenant qui passe". Toujours est il que les voitures sont toutes plus ou moins cabossées.
Yaounde est peu touristique donc on est peu sollicité ce qui est vraiment agréable. Par contre c'est pas le lieu idéal pour découvrir les gens et le pays et j'ai un peu hâte d'aller au village.
Je mange à la "petite venise" (qui est, c'est vrai, petite mais ne fais pas du tout penser à venise) où pour l'instant les poissons et les légumes me font peur. Je m'y risquerai quand j'aurai l'estomac blindé.
Le soir de mon arrivé on est allé voir le Mach du Cameroun contre la Tunisie dans un bar c'était sympa et en plus les "lions indomptables" ont gagné. Ce soir c'est la demie finale mais de l'avis de tous ca risque d'être dur.

L'anecdote vraiment navrante, c'est que j'ai déjà une maladie qui n'est même pas la tourista (je ne perds sûrement rien pour attendre). Je me suis enrhumé avec la clim' dans l'avion donc je me ballade en pull avec une boite de mouchoirs dans les rues alors que tout le monde est en t-shirt.

La prochaine fois, des nouvelles (et des photos) des hippopotames.

Vincent.