Bonjour,
Si vous suivez l'actualité camerounaises, vous savez peut être qu'il y a des grèves musclées au Cameroun.Ce qui était à l'origine une grève contre la hausse du pétrole à tournée en grogne contre le président en place depuis 26 ans. Ces évènements ont fait 20 mort à Douala bastion traditionnel de l'opposition et des voitures brûlent dans les grandes villes.
Isolé dans le quartier blanc je suis l'évolution à la radio et, de temps en temps, on entend des coups de feu de la police.Ca fait bizarre.

Je rentre du village qui ne doit pas être au courant des évènements.Gouté ne communique avec l'extérieur que par la piste et lesBayamSalam (buy theme sell them) qui leur achète leur production pourdes clopinettes et leur revendent ce que le village ne peut produire:whisky, savon, médicament, vaisselle, pétrole, vêtements...A part cela le village est en autosuffisance. Il n'y a pas de misèremais les gens travaillent très dur au champ.

Il n'y a ni eau ni électricité (cela va de soit), je me lave au seaudans une cabane en bois ou à la source (mais suivant les heures elleest ou non réservée aux femme), on mange à la lampe à pétrole ce quifait qu'a huit heure il fait noir et qu'a neuf on est couché.Les premières nuits j'ai partagé ma chambre avec une poule, cothurneexemplaire. Par contre la deuxième chambre est investies par les ratscontre lesquels je suis parti en guerre avec deux tapettes à souris.Pour l'instant j'en ai eut 4.La journée je fait du repérage de zone en forêt, des enquêtes, et dufoot avec les jeunes du villages.

La route pour y aller est l'une des plus dangereuse d'Afrique car entrès mauvaise état et parcourues par les grumiers. Pour me rassurer maceinture est inutilisable et le chauffeur que j'observe dans le rétrofait des sommes de quelques secondes dans les lignes droites.Après 100Km on quitte le goudron ce qui réveille le chauffeur maisnous plonge dans des nuages de poussière quand on croise les camions.
Le retour dans les transport en communs sera plus folclo. Le bus est unesorte de montagne russe à l'africaine. Dans les montées il peine etgrince de partout et dans les descentes il s'emballe et rebondit debosse en bosse, à peine en contact avec le sol.

On a passé le premier soir au bar d'une scierie. Après quelques bières, lesforestiers nous racontent les guerres civiles auxquelles ils ontassisté dans les pays ou ils ont travaillé.L'ambiance est bizarre, on les quitte à 10h, ils passeront la nuit au bar.

Bon il me reste plein de trucs à raconter mais j'ai pas trop le tempset il faut en garder pour plus tard.